Le Royaume-Uni a survécu. Le résultat est tombé ce matin à 4 heures et demi, l’Écosse ne sera pas indépendante. Avec un taux de participation historique – 85% – le « non » remporte le référendum avec 55,42 %, contre 44,58 % pour le « oui ». Un coup dur pour les indépendantistes, dont certains sondages avaient prédit la victoire.
Le leader des indépendantistes Alex Salmond a officiellement reconnu le résultat : »J’accepte ce verdict du peuple et j’appelle toute l’Écosse à accepter ce verdict prononcé par le peuple écossais, » avant d’enjoindre Londres de mettre en œuvre au plus vite sa promesse d’accorder plus d’indépendance au parlement écossais, notamment sur des questions sociales.
Dans un discours célébrant «le triomphe du processus démocratique», illustré par cette participation massive, le chef du Scottish National Party a eu un mot pour Glasgow, ou le « oui » a remporté 53% des suffrages.
Dans un discours au 10 Downing Street, David Cameron s’est quant à lui réjouit de la victoire des unionistes. « Le débat est réglé pour une génération », a-t-il rappelé, tout en reconnaissant que la campagne avait généré des «passions très fortes.»
Il s’agit d’un véritable soulagement pour le leader conservateur, à qui on aurait imputé personnellement la dissolution du Royaume Uni. Le départ de l’Écosse aurait également eu des répercutions très néfastes sur la City d’après les experts, sans parler des question du déplacement de l’arsenal nucléaire actuellement au Nord du pays.
La livre sterling a atteint vendredi matin son plus haut niveau depuis juillet 2012, ce qui semble montrer que les marchés financiers avaient anticipé dès jeudi une victoire du « non ».
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