Alors que les pays de la coalition découvrent que le Califat islamique a plus de ressources que ce qu’ils avaient pronostiqué, les gouvernements Français, Américain et Britannique s’orientent à contrecœur vers un conflit durable et coûteux.
Dans une interview accordée à la radio française le 15 Septembre dernier, le président Iranien l’avait promis : il ne s’agirait que d’un soutient aérien, et aucune force étrangère n’aurait à engager de combat sur le sol de son pays. La situation semble beaucoup plus compliquée, notamment chez son voisin syrien, où l’Etat islamique est également largement implanté.
Tout d’abord, après avoir d’abord renoncé à intervenir, l’opinion publique étant rétrospectivement majoritairement critique des opérations menées dans la région en 1992 et 2003, les Britanniques ont finalement décidé de prêter main forte aux pays de la coalition. Le 26 septembre, la Chambre des communes a donné son feu vert avec 524 parlementaires pour et 43 contre. Ce changement de ligne est du au meurtre d’un travailleur humanitaire écossais David Haines.
Puis, les récentes interventions du Président américain sur le sujet semble vouloir préparer l’opinion publique du pays à un conflit plus long et plus complexe que prévu. En effet, il n’a de cesse de déclarer que les services de renseignement américains avaient sous estimé l’Etat islamique. « Il est important pour nous de reconnaître qu’une partie de la solution est militaire », a -t-il encore déclaré sur CBS ce dimanche. Les américains ont encore le goût amer de l’opération menée en Irak, qui a pris fin il y a trois ans, avec un bilan très négatif.
Le conseil restreint de défense français, quant à lui, a décidé un « renforcement » de son dispositif militaire mercredi 1er octobre. « Le président de la République a décidé du renforcement du dispositif militaire engagé » d’après un communiqué publié sur le site de l’Elysée. Le gouvernement prévoir aussi l’aménagement du plan Vigipirate en fonction des évolutions du conflit, ainsi qu’un soutien des français à l’étranger.
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