Le 26 septembre dernier, après une journée de manifestations, 43 jeunes entre 17 et 21 ans ont disparu après une fusillade qui avait fait six morts et 25 blessés. Les heurts avaient étés provoqués par un groupe policiers, accompagnés d’hommes en armes suspectés d’être des narco trafiquants. La quarantaine de jeunes avait été arrêtée et chargée dans des véhicules de police. Ils n’ont pas étés revus depuis les incidents.
Depuis plusieurs jours, des milliers de manifestants ont régulièrement défilé à Acapulco, principale ville de l’Etat de Guerrero, pour exiger des autorités qu’elles retrouvent les disparus. Tout le pays s’est indigné de ce crime qui met en cause la crédibilité de l’administration locale, régionale, et de l’Etat mexicain.
Les dernières indications collectées par la police nous révèlent qu’ils ont été remis par des policiers municipaux corrompus à des membres du cartel des Guerreros Unidos. 28 corps ont été exhumés dans des fosses clandestines près de la ville, mais les test ADN ont révélé qu’il ne s’agissait pas des étudiants.
Tomas Zeron, directeur des enquêtes criminelles du ministère de la justice a annoncé vendredi, que les autorités judiciaires mexicaines avaient arrêté chef du cartel de narcotrafiquants soupçonné d’avoir joué un rôle dans leur disparition. D’après les témoignages de certains des membres présumés de ce groupe, l’ordre d’assassiner les jeunes aurait été donné par un des chef du cartel connu sous le surnom de « Chucky. »
Près de 50 personnes, dont 40 policiers, ont été arrêtés depuis le début de l’enquête. Mais les autorités judiciaires ne tiennent pas encore les cerveaux du crime et n’ont pas encore établi ses motifs. Le maire d’Iguala, José Luis Abarca, et son épouse sont également toujours recherchés par la police. Ils sont en cavale depuis le lendemain des événements.
Raul Nuñez Salgado, opérateur financier supposé de ce cartel, versait tous les mois l’équivalent de 35 000 euros au sous-directeur de la sécurité publique de la ville d’Iguala – lui aussi recherché par la police. Tout semble indiquer que la corruption était profondément enracinée à Iguala.
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