Une nouvelle attaque a été commise contre des piétons à l’aide d’une voiture à Jérusalem. Une dizaine de personnes ont été blessées, dont deux civils dans un état très grave, et un policier a été tué. La ville est plus que jamais sous tension.
Le conducteur a percuté plusieurs piétons à un arrêt de tramway à la limite de Jérusalem-Est, une partie de la ville appartenant à la Palestine, mais occupée par Israël depuis la guerre des Six Jours en 1967. Il est ensuite descendu de son véhicule et a commencé à attaquer des passants à l’aide d’une barre de fer. Il a été abattu par des policiers présents sur les lieux.
C’est la seconde attaque de ce type en deux semaines. La première avait tué un nouveau né, une jeune femme de 22 ans, et blessé sept personnes. Ces attaques terroristes sont liées aux vives tensions causées par la colonisation de Jérusalem-Est par des colons juif orthodoxes.
L’organisation radicale Hamas a salué cette attaque, la qualifiant de « réponse naturelle aux crimes de l’occupant. » Dans le même communiqué, le groupe a indiqué « salue[r] son héros-martyr Ibrahim Al-Akari, » révélant l’identité du responsable de l’attaque.
Dans la matinée, des nouveaux heurts – maintenant quotidiens – ont opposé des palestiniens aux forces de police israéliennes sur l’esplanade des Mosquées. Cette fois, cependant, les policiers sont entrés de quelques mètres à l’intérieur de la Mosquée Al-Aqsa.
Ce geste qui a provoqué le rappel de l’ambassadeur de Jordanie en Israël par Amman pour protester contre « l’escalade sans précédent » des autorités israéliennes. La Jordanie a annoncé qu’elle saisira le Conseil de sécurité des Nations unies. L’esplanade des Mosquées est en effet administrée par les autorités religieuses jordaniennes depuis 1967, mais surveillée par les polices israélienne et palestinienne.
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