Des dizaines de personnes ont perdu la vie dans un attentat anti-chiite dans la ville de Rada, au centre du Yémen. L’explosion a visé la demeure d’un chef tribal allié à des miliciens chiites du mouvement chiite Ansaruallah.
L’attentat du mercredi 12 novembre n’a pas été revendiqué et il est impossible de savoir s’il a été commis par un kamikaze ou à l’aide d’un véhicule piégé. Il s’agit en revanche de la déflagration est « la plus puissante » à avoir secoué cette ville depuis l’arrivée en octobre des combattants chiites – aussi appelés houthis,
L’attaque visait un groupe de soldats participant à la révolution dite « houthiste. » Contrairement à la majorité des Yéménites, les houthistes appartiennent à une branche de l’islam chiite. Pendant près d’un millénaire, ils ont été écartés du pouvoir et je jouissent pas de représentation politique est idéologique. Si, officiellement, le conflit avec le gouvernement central a éclaté le 18 juin 2004, ses les tensions ont en réalité bien plus anciennes.
Après avoir imposé leur contrôle sur la capitale yéménite Sanaa, le 21 septembre dernier, les combattants chiites d’Ansaruallah n’ont cessé d’étendre leur zone. Ils onf atteint Rada – une zone où Al-Qaida est bien implanté. De violents combats ont eu lieu dans la régions, et certaines tribus sunnites se sont alliées avec le réseau AQPA (Al-Qaida dans la péninsule Arabique) afin de chasser les miliciens chiites.
Malgré la signature d’un accord de paix à l’initiative des Nations unies, le Yemen est encore déchiré par le conflit sunnite-chiite. D’après le journal Gulf News, les Yéménites sont divisés sur la montée en puissance des houthistes, certains favorables à leur sagacité politique, d’autres les considérant comme une menace à la stabilité.
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