Barack Obama a appelé l’Iran lors d’une interview accordée à Reuters à geler, dans la plus grande transparence possible, ses activités nucléaires durant une dizaine d’années afin qu’un accord définitif soit mis en place au sujet de son programme sur l’énergie atomique. Le président américain a toutefois émis des doutes quant à la possibilité de parvenir à un tel scénario.
« Si, réellement, l’Iran accepte de geler son programme là où il en est pendant au moins dix ans (…), si nous parvenons à obtenir cela, ainsi que les moyens de le vérifier, aucune autre mesure que nous pourrions prendre ne nous donnera mieux la garantie qu’ils n’ont pas l’arme nucléaire », a-t-il analysé lors d’une entrevue accordée à Reuters et prenant place à la Maison blanche.
Ces déclarations étaient en quelque sorte une réponse anticipée au discours que Benyamin Nétanyahou, actuellement à Washington et a prononcé ce mardi 3 mars devant les élus du Congrès.
Avec le programme nucléaire iranien, les États-Unis et Israël tiennent un dossier compliqué, alors que le groupe des 5+1, réunissant les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, en compagnie de l’Iran essaient de conclure un pacte politique précis et irrévocable. L’État hébreu reste quant à lui sur une position défensive face à ces conventions, craignant pour sa sûreté.
Sécurité d’un peuple
En pleine campagne électorale, le leader américain a cherché à s’expliquer sur le conflit d’intérêt que pouvaient causer son discours, la visite du Premier ministre israélien avec le désir de gagner des voix. Il a affirmé que sa prise de position concernait l’homme qu’il était avant tout, cette affaire concernant la sécurité de tout un peuple. Avant de conclure et de s’engager à rencontrer le président israélien en cas de succès aux législatives prévues le 17 mars prochain.
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