Les armées nigérienne et tchadienne ont conjointement lancé, ce dimanche 8 mars, une offensive contre Boko Haram, au Nigéria. Leur attaque a été couronnée de succès, puisque la ville de Damasak, au nord-est du pays, a été reprise aux islamistes armés.
« L’offensive a permis de prendre le contrôle de Damasak », a affirmé une source officielle tchadienne ce lundi 9 mars, la ville nigériane était située à près de 100 kilomètres à l’ouest du lac Tchad.
Toutefois, cette même source déclare que les pertes humaines sont importantes : environ 200 combattants du côté de Boko Haram auraient été tués dimanche, contre 10 tués et 20 blessés pour l’armée tchadienne.
Au total, une source hospitalière de la ville de Diffa au Niger relate la présence de 33 militaires blessés, toutes nationalités confondues.
Selon un haut responsable civil de Diffa, les soldats seraient partis en guerre sous les acclamations de la population, qui se serait agglutinée « sur une dizaine de kilomètres » pour « applaudir » et « encourager » ces combattants de la liberté.
Sous contrôle depuis le 24 novembre
Damasak était tombée aux mains des insurgés de Boko Haram le 24 novembre 2014, qui avaient tué au passage une cinquantaine de personnes et obligé 3.000 autres à la fuite, selon des données officielles du Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU.
La ville avait été prise à la suite d’une opération-subterfuge des islamistes, qui s’étaient déguisés en marchands et avaient dissimulé leurs armes dans des colis. L’armée nigériane avait alors fui et escorté la population jusqu’aux frontières du pays voisin, le Niger.
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