La Palestine nouvelle venue de la Cour pénale internationale

La Palestine nouvelle venue de la Cour pénale internationale

La Palestine est devenue, ce mercredi 1e avril, membre de la Cour pénale internationale (CPI). Le pays a notamment l’intention d’y faire juger les dirigeants israéliens pour des faits de crimes de guerre ou crimes liés à l’occupation.

La Palestine est devenue ce mercredi 1er avril au matin, à l’occasion d’une cérémonie organisée à La Haye (Pays-Bas), le 123e État siégeant à la Cour pénale internationale (CPI). Les démarches des autorités de Ramallah afin d’accéder au Statut de Rome avaient été entreprises en janvier dernier, des suites du refus du Conseil de sécurité de l’ONU concernant le projet de résolution sollicitant la fin, d’ici à 2017, de l’occupation israélienne dans le territoire palestinien, qui comprend la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

Il est néanmoins difficile de mesurer les conséquences d’une telle démarche. En théorie, ceci devrait ouvrir le droit à une enquête internationale visant à analyser les agissements d’Israël dans les zones occupées. Mais Ramallah semble vouloir agir avec prudence, sauf rebondissement, les autorités palestiniennes ne devraient donc pas sais immédiatement la Cour, de manière à se préserver d’éventuelles représailles de l’État hébreu d’un côté, et de Washington (opposant de longue date de l’entrée de la Palestine à la CPI) de l’autre.

« Examen préliminaire »

Lors de la cérémonie d’adhésion, tenue à huis-clos, les représentants palestiniens se sont contentés de saluer la compétence de la CPI. Néanmoins, le 16 janvier dernier, un « examen préliminaire » a été ouvert à l’initiative du procureur Fatou Bensoudah, afin de déterminer la gravité, la localisation et la date des faits qui sont intervenus durant le conflit de Gaza, et au sujet de la colonisation israélienne. Une première étape servant d’audit avant l’ouverture éventuelle d’une enquête.

Une source palestinienne a d’ailleurs affirmé que, dès lors que cet examen avait été ouvert, il était naturel de laisser avancer le travail, avant de prendre « si nécessaire », de nouvelles initiatives.

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