L’armée marocaine a indiqué ce lundi 11 mai avoir perdu la trace, la veille, d’un avion de combat de type F-16 employé pour les frappes de la coalition à l’encontre des rebelles houthis au Yémen. L’incertitude règne également au sujet du pilote.
Depuis la mise en place de la coalition des pays sunnites en mars 2015 à l’initiative de l’Arabie Saoudite, afin de combattre l’insurrection des Houthis chiites, le Yémen est mis à feu et à sang à cause de divers affrontements et bombardements.
Ce lundi 11 mai, les Forces armées royales du Maroc (FAR), opère désormais au sein de la coalition ont déclaré « officiellement porté disparu » un de leurs avions de combat de type F-16, depuis ce dimanche 18h (heure locale), qui avait été mis à disposition de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite. Des opérations ont été décidées et lancées dans la foulée afin de localiser la position exacte de l’appareil et surtout, tenter de retrouver le pilote.
Cités par RFI, les médias marocains précisent qu’actuellement, six appareils de l’Aviation marocaine, tous fabriqués aux Etats-Unis, collaborent, dans le cadre de l’opération « Tempête décisive », aux frappes militaires de la coalition sunnite à l’encontre des rebelles Houthis au Yémen, ceux-là même qui ont mis la main sur Sanaa, la capitale, en septembre dernier.
Chaos dans la péninsule
La coalition sunnite craint la mise en place d’un pouvoir chiite mis en place par l’Iran au Yémen, contrairement au gouvernement chiite d’Irak ou du Hezbollah au Liban. De surcroît, l’ombre menaçante d’Al-Qaïda pèse dans la péninsule arabique, en plus des désastres engendrés par l’Etat islamique, qui a revendiqué un triple attentat-suicide à Saana en mars, en s’attaquant à des mosquées.
La population fuit
Actuellement, les organisations humanitaires estiment que le mouvement de populations comprend 70.000 personnes, dont 28.000 enfants, qui fuient la région de la capitale, au nord-est du pays. Au total, l’ONU estime que 300 000 personnes ont été déplacées depuis le début du conflit, et plus de 1 400, dont de nombreux civils, ont perdu la vie.
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