Walter Palmer, un dentiste du Minnesota aux Etats-Unis, aurait selon le Telegraph, exécuté le lion Cecil, l’un des fauves les plus célèbres des parcs nationaux du Zimbabwe, et désormais du monde entier. Le média anglais affirme que deux individus ont été jugés cette semaine pour braconnage dans le cadre de cette même chasse.
Un porte-parole de Walter Palmer a confirmé le scénario au Guardian, affirmant que le dentiste ne niait absolument pas avoir pu tuer le fauve, néanmoins, il disposait d’une licence et été accompagné de deux guides professionnels. Ces déclarations corroborent un peu plus les multiples photographies qui circulent depuis peu de temps sur la toile.
Un chasseur professionnel basé à Madrid, Guiseppe Carrizosa confie de son côté avoir côtoyé Walter Palmer, alors que ce dernier s’était rendu en Espagne il y a environ quatre ou cinq ans. Il a précisé que Palmer et sa femme viennent en Europe pour traquer et mettre à mort des chamois, des daims ou encore des bouquetins. Selon lui, Palmer excellerait au fusil.
En 2009, le New York Times lui dédie même un article, alors que Palmer abat un cerf lors d’un challenge au tir à l’arc dont les droits d’entrée coûtent la bagatelle de 45 000 dollars (environ 40 000 euros). A cette époque, le chasseur raconte que toute sa vie se concentre sur la chasse. Depuis, il poste régulièrement sur Internet des photos de ses victimes, qui sont aussi bien lion, que léopard ou rhinocéros.
Ce père de famille pourrait être poursuivi pour braconnage s’il s’avère qu’il a participé à la battue du lion Cecil. Pour la Zimbabwe Professional Hunter and Guides Association, la chasse à l’arc n’est pas permise dans les parcs nationaux, uniquement dans les propriétés privées. Le parc national de Hwange, ancien territoire du lion Cecil est actuellement un lieu d’étude pour un centre de recherche de l’université d’Oxford afin de tenter de préserver la nature.
Par ailleurs, National Geographic indique que sur les 62 lions balisés depuis 1999, 34 ont été abattus, dont 24 par le tir d’un chasseur.
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