Lors de la visite du Premier ministre koweïtien à Paris cette semaine, le Koweït et la France ont signé plusieurs accords et déclarations d’intention portant sur la fourniture d’armement terrestre, aérien et maritime, pour un montant global de 2,5 milliards d’euros.
L’accord concernant l’acquisition par le Koweït de vingt-quatre hélicoptères lourds Caracal, représenterait à lui tout seul une somme de 1 milliard d’euros, a déclaré le gouvernement français, sachant qu’il s’accompagne d’une option pour six autres appareils.
Le Koweït avait affirmé en juin dernier son désir d’acquérir ces appareils fabriqués par Airbus Helicopters, filiale d’Airbus Group, qui se spécialisent dans les missions de sauvetage au combat et de transport de troupes sur longue distance. Ils sont également équipés d’un système de blindage et d’autoprotection assuré par un radar détectant les missiles.
La France détient dix-neuf hélicoptères de ce type dans son armée, ils sont notamment à la disposition des forces spéciales.
Lors de la rencontre entre le Premier ministre koweïtien Jaber Al-Moubarak Al-Ahmad Al-Sabah, et son homologue français Manuel Valls, d’autres intentions d’achats ont été conclues, elles porteraient sur des véhicules blindés légers pour les patrouilles.
Défense Conseil International (DCI), prestataire privé basé en France, devait de son côté prendre en charge le programme de mise à niveau et réarmement des équipements lance-missiles P37 de l’armée koweïtienne.
La bonne santé de l’armement français
La filière de l’armement français tourne à plein régime en ce moment, en plus de la cession de vingt-quatre Rafale à l’Egypte et de celle portant sur vingt-quatre autres Rafale au Qatar, le total des contrats passés depuis début 2015 dépasse les 12 milliards d’euros. En 2012, il était de 4,8 milliards d’euros et en 2014, de 8,2 milliards.
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