L’Ukraine a annoncé que le pays avait cessé d’acheter du gaz russe, affirmant avoir d’autres possibilités d’approvisionnement, ce qui pourrait provoquer un probable « risque de dérangement » dans les livraisons à travers l’Europe, à répondu Gazprom. Bruxelles a indiqué n’être pas particulièrement inquiète, tandis que Kiev a pris l’engagement d’assurer le transit.
Rupture définitive ?
Cette nouvelle rupture intervient en pleine recrudescence des tensions en rapport au sabotage des lignes électriques qui alimentent la Crimée, et suite à la décision de Kiev d’interdire son espace aérien aux compagnies russes.
Les livraisons de gaz russe vers l’Ukraine avaient repris le 12 octobre, à la suite d’une coupure estivale, en vertu d’un accord qui prévoyait que Kiev paye à l’avance ses livraisons.
Ce mercredi, la compagnie ukrainienne Naftogaz a exploité la totalité des volumes de gaz prépayés, et n’a pas effectué de nouvelles commandes, ce qui a conduit à la suspension des livraisons, a rapporté Gazprom dans un communiqué.
De son côté, le Premier ministre ukrainien a indiqué que c’était le gouvernement qui était à l’origine de cette décision, martelant « ce n’est pas Gazprom qui a cessé les livraisons, mais Kiev qui a décidé de s’approvisionner ailleurs », en se rabattant sur des offres européennes » plus intéressantes que celles de notre voisin à l’Est « .
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