Salah Abdeslam se serait caché durant trois semaines à Schaarbeek, en Belgique, une information qui infirme la thèse qui le disait en planque à Molenbeek.
L’homme le plus recherché depuis les attentats du 13 novembre à Paris ne s’est pas caché à Molenbeek comme il a été avancé, il aurait été déposé dès le samedi 14 novembre à Schaerbeek, autre agglomération bruxelloise, par Ali Oulkadi, chauffeur qui a pris le relais des deux individus qui ont réussi à faire sortir l’homme de Paris.
Après son arrivée à Schaarbeek, il serait resté jusqu’au 4 décembre dans un appartement du 86 de la rue Henri Bergé, ou il aurait séjourné avec des complices. Alerté par le remue-ménage causé par les perquisitions menées dans le quartier par des policiers des unités spéciales, il aurait pris la fuite. Le 4 décembre, des unités spéciales de la Police ont effectué deux perquisitions à Schaerbeek, une chez un trafiquant d’armes, et l’autre au domicile d’un Tchétchène suspecté d’appartenance à un groupe terroriste. Des perquisitions qui n’ont donné lieu à aucune arrestation, mais qui auraient fait fuir Salah Abdeslam.
Sa planque découverte trop tard
La cachette de ce dernier a finalement été découverte par les enquêteurs de l’antiterrorisme de la police judiciaire fédérale de Bruxelles quelques jours après les perquisitions. Ils ont trouvé trois ceintures explosives cousues à la main et l’empreinte digitale d’Abdeslam.
Si cette information est avérée, elle contredira la piste qui avait mené les enquêteurs belges à croire que Salah Abdeslam se trouvait à Molenbeek, après avoir été aperçu dans cette ville dans la nuit du 15 au 16 novembre.
Laisser un commentaire