Premier grand test de la société civile au Liban

Premier grand test de la société civile au Liban

Les Libanais sont appelés à se prononcer à l’occasion d’élections municipales ce dimanche. Il s’agit du premier scrutin depuis six ans et d’un test énorme pour la société civile, qui veut évincer une classe politique traditionnelle, accusée d’incompétence et de corruption.

A Beyrouth et dans deux gouvernorats de Békaa (est), les bureaux de votes ont ouvert ce dimanche matin à 4 heures. Ces trois zones constituent la première étape de ces élections qui s’achèveront le 29 mai, date à laquelle les cinq autres provinces auront rendu leur verdict.

Pas de président depuis deux ans

Il s’agit du premier scrutin d’ampleur nationale organisé depuis les dernières municipales de 2010 dans un pays sans président depuis deux ans, sans nouveau Parlement depuis sept ans, et à l’intérieur duquel quasiment toute initiative est parasitée par le conflit en Syrie voisine.

Une grande nouveauté pourtant : l’apparition d’une liste réunissant 24 candidats indépendants, Beirut Madinati, qui veut dire « Beyrouth est ma ville » en arabe. Cette dernière se veut une coalition contre la classe politique traditionnelle, et vise principalement le parti Courant du futur, mené par l’ex-Premier ministre Saad Hariri, majoritaire dans la municipalité de Beyrouth.

Selon le ministère de l’Intérieur, la participation était encore faible à 9 heures, avec 6 % à Beyrouth et 11 % et 15 % dans les deux provinces.

Les premiers résultats de ces élections saluées par l’ONU sont attendus tard dans la nuit.

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