Bien que la mort d’Omar le Tchétchène, l’un des principaux chefs de Daech n’ait pas été confirmée aux Etats-Unis, le Pentagone a assuré l’avoir visé par une frappe aérienne le 10 juillet.
Le Pentagone avait déjà annoncé sa mort début mars, après une frappe aérienne dans le nord-est de la Syrie.
Peter Cook, le porte-parole du Pentagone a indiqué ce jeudi que la coalition avait mené une frappe sur une réunion de dirigeants du groupe Etat islamique que se tenait non loin de Mossoul, cependant, il a précisé qu’il n’était pas en mesure de confirmer la mort d’Omar le Tchétchène, ni celles des 16 autres responsables supposés être présents.
Le porte-parole a toutefois assuré que le Pentagone pensait que cette frappe avait été « réussie ».
La mort du dirigeant a été annoncée par Amaq, une agence liée à l’EI, qui n’a cependant pas précisé les circonstances du décès du chef jihadiste. L’agence a simplement indiqué qu’il avait péri à Charqat alors qu’il participait à la défense de Mossoul, principal fief du groupement ultra radical en Irak.
Peter Cook a précisé que le Pentagone considérait jusqu’à très récemment Omar le Tchétchène comme mort, mais les militaires américains ont réussi à obtenir une information indiquant sa présence à cette réunion près de Mossoul, et ont donc lancé une nouvelle offensive aérienne.
« Omar le Tchétchène », un trentenaire identifiable à son abondante barbe rousse et célèbre pour être un adversaire redoutable au combat, était dans la ligne de mire du Pentagone, qui avait mis sa tête à prix pour cinq millions de dollars. L’administration américaine le présentait comme un « chef de guerre expérimenté » qui occupait le poste de « ministre de la Défense » au sein de Daech.
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