Baptisé TEB-1, pour « Transit Elevated Bus », l’engin pourrait bien être également le train du futur. Le nouveau « superbus » chinois a été testé pour la première fois ce mardi 2 août à Qinhuangdao, dans le nord du pays.
L’appareil est un véhicule hybride mi-bus, mi-tramway, de 7 mètres de large, réussissant la prouesse de chevaucher deux voies de circulation. Cela pourrait permettre aux mégalopoles chinoises de résoudre les énormes problèmes de trafic routier, en réduisant le désengorgement de 20 à 30%, selon les statistiques, et le tout en limitant la pollution.
Le TEB-1 a ainsi été testé sur une piste dédiée de 300 mètres seulement, mais l’essai s’est avéré concluant, et pourrait lancer la dynamique de concrétisation sur de nombreux réseaux routiers chinois, après six ans de recherche et développement.
Cependant, ce nouveau type de transport ne devrait pas être installé à Pékin pour le moment, l’administration locale est en effet majoritairement contre ce nouveau type d’aménagement (185 kilomètres de voies dédiées étaient espérées).
La société chinoise TEBTech est à l’origine du projet, elle serait d’ailleurs sur le point de le céder à la municipalité de Jilin, dans le nord-est du pays. En décembre dernier, un accord a été conclu avec la ville de Zhoukou (province du Henan). Tout s’accélère autour de ces nouveaux types de bus, puisque la production des premiers appareils a été lancée début juillet.
Ces bus du futur peuvent transporter 1 200 à 1 400 passagers, ce qui en fait une sorte de métro. Mais par rapport à celui, TEB-1 détient l’avantage du prix, puisque ce dernier représente un budget 5 fois inférieur à celui d’un métro. En effet, environ 60 millions d’euros sont nécessaires à la mise en service de 40 kilomètres de rails et d’un bus.
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