Selon l’ancien ministre brésilien de l’Economie, Nelson Barbosa, Dilma Rousseff n’aurait rien commis d’illégal, sa destitution ne serait donc pas valide.
Nelson Barbosa a ainsi affirmé devant le Sénat qui a instruit le procès que Dilma Rousseff n’avait rien commis d’illégal dans sa gestion budgétaire. Selon lui, le Sénat ne peut donc pas agir rétroactivement avec sa propre interprétation de la loi.
Dilma Rousseff, 68 ans, première femme élue à la tête du pays, est la cible d’accusations pour avoir supposément maquillé les comptes de l’Etat afin de cacher un déficit trop important. Elle aurait également signé des décrets engageants des dépenses imprévues sans avoir l’aval du Parlement, des pratiques utilisées à de maintes reprises par ses prédécesseurs.
La destitution approche
Pour l’instant suspendue, son sort devrait être décidé à l’issue du procès en destitution prévue mardi ou mercredi. Mais son destin semble scellé, une nette tendance étant palpable. Le vote en faveur de la destitution nécessite une majorité de deux tiers des sénateurs, soit 45 sur 81.
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