Le Conseil de sécurité de l’ONU a pris la décision ce vendredi 14 octobre d’envoyer un émissaire au Burundi, qui de son côté suspendu toute collaboration avec le Haut-commissariat de l’ONU aux Droits de l’Homme, et n’a pas souhaité le déploiement de forces de police de l’ONU à l’intérieur de son territoire.
L’envoyé spécial Jamal Benomar se rendra ainsi à Bujumbura à partir de la semaine prochaine afin d’ouvrir un dialogue de crise. La décision de l’ONU arrive alors que le dialogue avec Burundi est hautement rythmé de tensions.
Le Burundi, pays de l’Afrique de l’Est, traverse une crise politique, et a adopté ce mercredi un projet de loi qui prévoit le retrait de ce dernier de la Cour pénale internationale.
Un nouvel engagement demandé
Au sortir d’un Conseil tenu à huis clos, Jamal Benomar a affirmé que l’ONU avait besoin que le gouvernement burundais renouvelle son engagement.
François Delattre, ambassadeur français auprès de l’ONU, a de son côté indiqué que le Conseil soutenait M.Benomar dans la mission qui sera la sienne. Ce dernier a d’ailleurs précisé qu’il tentera d’obtenir une clarification concernant l’objectif de la résolution 2303, adoptée en juillet dernier et qui autorise à 228 policiers onusiens d’être déployés au Burundi.
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