Kiev a réfuté la thèse avancée par le rapport publié vendredi selon laquelle des pirates russes auraient développé un logiciel malfaisant (malware) afin de localiser et ainsi détruire avec plus de facilité les positions de l’artillerie de l’armée ukrainienne.
Repérer les artilleurs
Le spécialiste de la cyber-sécurité CrowdStrique, basé aux Etats-unis, affirme que ce malware avait infecté une application Android qu’utilisaient les soldats ukrainiens pour calculer simplement les coordonnées de leurs cibles durant la mise en joue de leurs obusiers de type D-30 (122 mm). Une artillerie fortement utilisée dans les zones de conflit dans l’est de l’Ukraine.
Ce logiciel aurait donné la possibilité aux forces russes de repérer les positions des artilleurs ukrainiens.
L’entreprise CrowdStrike est à l’origine des révélations sur le piratage par des pirates informatiques russes des boites e-mail des membres du Parti démocrate. Ce scandale avait mis à mal la candidate Hillary Clinton dans la course à la Maison-Blanche. Washington accuse d’ailleurs Moscou d’ingérence lors de ces élections, une enquête a été ouverte.
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