De violents affrontements ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche dans le secteur de Wadi Barada, non loin de Damas, entre armée du régime et rebelles, quelques heures après qu’un négociateur ait été assassiné, a rapporté ce dimanche à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdel Rahmane.
Des combats ont régulièrement lieu à Wadi Barada, à 15 km de la capitale syrienne, depuis le 20 décembre dernier, malgré l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu fin décembre dont la mise en place a été pilotée par la Russie. L’Iran et la Turquie. Des négociations sont également prévues, elles devraient avoir lieu le 23 janvier à Astana, capitale du Kazakhstan.
Ces affrontements ont provoqué de graves dommages sur le réseau d’eau alimentant la capitale syrienne, affectant quelques millions d’habitants à Damas.
Les violences ont repris de plus belle après l’assassinat du chef du comité des négociations dans la région, l’officier à la retraite Ahmad al-Ghadbane. Ce dernier aurait été tué par des individus armés non identifiés alors qu’il accompagnait des équipes en charge de la maintenance à Wadi Barada, affirme le porte-parole de l’OSDH.
En fonction depuis 24 heures
Les forces du régime et rebelles s’accusent mutuellement d’être à l’origine de cet assassinat, alors que M.Ghadbane avait pris ses fonctions une journée auparavant. L’accord qui avait autorisé sa nomination permettait également de faire entrer les équipes de maintenance dans la zone de conflit de Wadi Barada.
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