Le parti espagnol Podemos est face à son avenir ce week-end. La formation fondée en 2014 devrait décider de son sort de samedi à dimanche à l’occasion de son deuxième congrès en date.
Un combat a lieu depuis quelques mois dans les hautes sphères de ce parti qui avait donné un souffle nouveau à la gauche radicale en Europe. Ce week-end, le parti espagnol devrait décider si la tête de la formation est laissé à son actuel chef Pablo Iglesias.
Le deuxième congrès de l’histoire du parti, organisé ce week-end, est le résultat d’un débat lancé il y a quelque temps visant à commenter la stratégie de Pablo Iglesias et du numéro deux Inigo Errejon, co-fondateurs de ce mouvement de lutte contre l’austérité proche du parti grec Syriza. Mais cette réflexion a finalement abouti à une lutte fratricide pour le pouvoir.
A l’issue de ce second congrès, « l’assemblée citoyenne » de samedi et dimanche à Madrid, à laquelle devrait assister 10.000 personnes, les militants décideront du programme du parti et si le secrétaire général de la formation est éconduit ou maintenu.
Divergences
En juin dernier, Podemos a subi un échec aux législatives espagnoles, avec des résultats bien en deçà des attentes, ne parvenant pas à dépasser les socialistes même en ayant formé une alliance avec les écolo-communistes de Izquierda Unida.
Depuis cet échec, les divergences n’ont fait que s’accentuer entre Pablo Iglesias, 38 ans, favorable à l’alliance, et Inigo Errejon, 33 ans, ami et camarade de classe du premier à la faculté de sciences politiques, militant en sa défaveur.
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