Réuni en séance plénière ce mercredi à Strasbourg, le Parlement européen a adopté avec une importante majorité (516 voix pour, 133 contre), une résolution encadrant les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, délimitant avec des « lignes rouges » les limites à ne pas dépasser.
Pas d’accord commercial anticipé
Le texte exclut notamment qu’un accord sur les futurs rapports avec le Royaume-Uni, notamment dans le domaine commercial, puisse être mis en place avec que le Bexit ait eu effectivement lieu.
Le président du Conseil européen Donald Tusk avait présenté le 31 mars dernier la feuille de route à suivre pour les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, il avait été clair sur ce point, indiquant qu’aucun accord, notamment commercial, ne pourra être conclu avant que la rupture ne soit officialisée.
Les conditions fixées par le Parlement pour le Brexit sont sur plusieurs points similaires à cette feuille de route originelle.
Ce nouveau texte voté par le Parlement prévoit la mise en place de négociations sur des « dispositions transitoires » durant la période de deux ans avant la sortie officielle du Royaume-Uni seulement si des « progrès tangibles » sont réalisés au sujet de l’accord de retrait.
La protection des droits des ressortissants européens vivant au Royaume-Uni est également encadrée par ce nouveau texte, au même titre que celle des Britanniques résidant dans des pays de l’Union européenne.
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