Le constat du prix Nobel américain d’économie est clair : le programme du FN conduirait la France dans l’impasse.
Des avis divergents
Pourtant aussi critique que le parti d’extrême droite française vis-à-vis de l’euro, Paul Krugman, le prix Nobel américain d’économie 2008, a tenu à se démarquer de la ligne frontiste.
Dans une chronique publiée le 11 avril dernier sur le site du New-York Times et repérée par Le Figaro, Paul Krugman détaille les points qui font qu’il a une vision très différente de Marine Le Pen concernant la gestion d’un Etat.
Selon lui, les politiques prônées par le FN, notamment la sortie de l’euro, mais aussi de l’Union européenne, ne pourraient que mettre la France face à un mur. Le coût de la réintroduction d’une nouvelle monnaie nationale serait immense selon l’économiste. Un tel scénario provoquerait une fuite massive des capitaux dans le pays, ainsi que la fermeture temporaire d’établissements financiers.
Les entreprises se retrouveraient dans l’incertitude durant une longue période, poursuit-il, précisant également que les contrats pourraient faire face à des problèmes de valorisation.
Pour lui, le projet de sortie de la monnaie unique européenne est « imparfait », en plus de n’apporter que des désavantages au pays.
Même avis sur la question de sortie de l’Union européenne, selon le Nobel américain, la France n’est pas un pays suffisamment grand pour prospérer avec des politiques de repli économique, nationalistes.
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