La barre fatidique des 3% de déficit public exigée par les traités européens devrait être franchie, alors que Paris s’était engagé à ramener ce dernier à 2,8% du PIB cette année et 2,3% en 2018, la faute à la gestion de l’ancien président François Hollande, selon la Cour des comptes.
La Cours des comptes fustige la gestion Hollande
Les sages de la rue Cambon ont indiqué que le déficit public devrait déraper à 3,2% du produit intérieur brut en 2017. À l’occasion de la publication d’un audit, ces derniers estime que la responsabilité de celui-ci est à mettre sur les épaules de l’ancien président français François Hollande, et tirent la sonnette d’alarme à l’approche du premier budget du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Les conclusions de ce nouvel audit sont sans appel, ce dérapage est dû à une sous-budgétisation de certains ministères, mais aussi à cause de la recapitalisation d’Areva.
Au final, les comptes publics pourraient être dégradés de 2,3 milliards d’euros, alors que le rendement de la cellule de régularisation fiscale, en charge du redressement des contribuables détenant un compte caché à l’étranger, devrait être moins efficace.
Le dérapage par rapport aux prévisions serait d’environ 8 milliards. La Cours des comptes précise que son évaluation a été réalisée « à politique inchangée », c’est-à-dire en respectant stricto sensu les décisions publiques prises sous le précédent gouvernement.
Au mois d’avril 2017, Paris s’était engagé à ramener le déficit de l’Etat à 2,8% du PIB pour l’année en cours et à 2,3% en 2018, après 3,4% l’année dernière.
L’objectif principal était de ramener pour la première depuis 10 ans le déficit en dessous de la barre des 3% exigée par les traités européens.
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