Washington décide d’expulser quinze diplomates cubains après une série d’ « attaques » mystérieuses

Washington décide d’expulser quinze diplomates cubains après une série d’ « attaques » mystérieuses

Après avoir rapatrié plus de 50% de son personnel basé à La Havane, Washington a décidé de passer à la vitesse supérieure sur le sol américain, expulsant quinze diplomates cubains en poste dans la capitale américaine ce mardi 3 octobre.

L’affaire des « attaques » mystérieuses qui ont affecté la santé de vingt-deux Américains à La Havane prend de l’ampleur. Rex Tillerson, secrétaire d’État américain, précise dans un communiqué diffusé cette semaine que les États-Unis souhaitaient conserver leurs relations diplomatiques avec Cuba, mais étaient dans l’obligation de prendre des mesures.

Le secrétaire d’État précise que les États-Unis avaient décidé de renvoyer quinze diplomates cubains en raison de « l’incapacité de Cuba de prendre les mesures appropriées » qui protégeraient les diplomates américains, mais également par souci d’équité.

Les diplomates cubains expulsés se sont donc vus accorder un délai de sept jours pour quitter le pays. Toutefois, un haut responsable du département d’État américain a précisé que ces derniers n’étaient pas déclarés persona nongrata.

Lésions graves

À La Havane, Bruno Rodriguez, ministre des affaires étrangères, a estimé que cette décision était injustifiée et qu’elle nuisait aux relations bilatérales.

Selon lui, les États-Unis auraient dû attendre les résultats de l’enquête sur ces attaques, qui ont provoqué des lésions importantes chez certains diplomates, notamment des pertes d’audition, vertiges, maux de tête, ainsi que des problèmes cognitifs, d’équilibre ou de sommeil.

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