Les créanciers de l’Union européenne ont convenu d’entamer des pourparlers sur un éventuel allègement de la dette de la Grèce, alors que le pays s’apprête à quitter un programme de sauvetage de huit ans.
La dette publique de la Grèce totalise 180% de son économie et les discussions porteront sur la manière de lier tout soulagement aux résultats économiques.
Le Fonds monétaire international (FMI) est depuis longtemps en faveur d’un allègement substantiel de la dette, mais a été confronté à l’opposition de pays comme l’Allemagne.
La zone euro a également accepté de rembourser de nouveaux prêts.
Pourquoi alléger la dette ?
Le FMI affirme que la dette de la Grèce est « insoutenable » et a insisté pour obtenir un allègement substantiel de la part des créanciers européens en tant que condition pour rejoindre le troisième plan de sauvetage, qui se termine en août.
Les pays de la zone euro ont déjà accordé un allégement de la dette, sous la forme de taux d’intérêt plus bas et de périodes de remboursement plus longues, mais certains hésitent encore à aller plus loin.
Mais réunis à Bruxelles, l’Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro a convenu de lancer un « travail technique » sur un « mécanisme d’ajustement de la croissance, dans le cadre des mesures d’allégement de la dette à moyen terme à mettre en œuvre si nécessaire ».
Euclid Tsakalotos, le ministre grec des Finances, a déclaré que cette idée avait d’abord été proposée par la France et qu’elle serait d’autant plus efficace si la croissance économique de la Grèce venait à décevoir à l’avenir.
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