Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que la situation actuelle avec son allié syrien est « très compliquée » alors que les préoccupations autour d’une guerre régionale plus vaste ne cessent de croître.
Les craintes d’un conflit régional omniprésentes
« La peur de la guerre est omniprésente dans notre région », a déclaré Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères à la BBC.
Ces déclarations interviennent alors des sites iraniens en Syrie ont été attaqués par Israël ce mois-ci.
Interrogé par la correspondante internationale de la BBC, le vice-ministre a indiqué que la présence de l’Iran en Syrie ne visait pas à créer un nouveau front contre Israël, mais à lutter contre le terrorisme, précisant qu’en l’absence des forces iraniennes, il était tout à fait imaginable que le groupe Etat islamique entre à Damas, à Beyrouth ou bien ailleurs dans la région.
Il a par ailleurs déploré les souffrances dans la banlieue de Ghouta, à Damas, à la suite des bombardements menés par le régime syrien ces derniers jours qui ont provoqué des dizaines de morts.
Abbas Araghchi a ajouté que des milices soutenues par l’Iran comme le Hezbollah libanais – qui a également combattu en Syrie du côté du gouvernement syrien – avaient été mises en place pour affronter Israël.
Le vice-ministre a en revanche refusé de confirmer que l’Iran avait envoyé un drone dans l’espace aérien israélien depuis la Syrie au début du mois, précisant que l’appareil détecté appartenait à l’armée syrienne.
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