Pékin a envoyé ses « encouragements » à la Corée du Nord et la Corée du Sud après que ces deux pays aient décidé d’organiser un sommet pour apaiser les tensions sur la péninsule.
Premières rencontres historiques
Toutefois, les responsables du ministère des Affaires étrangères ont averti qu’il était encore trop tôt pour supposer que les pourparlers apporteraient une percée durable sur la question centrale : la course à l’armement nucléaire entamée par Pyongyang.
Les deux Corée ont par ailleurs déjà organisé une réunion à Pyongyang plus tôt cette semaine une première historique.
La délégation sud-coréenne conviée à Pyongyang s’est ensuite dirigée vers les Etats-Unis afin d’y délivrer un message du leader nord-coréen Kim Jong-un.
La Corée du Sud a déclaré que le Nord avait indiqué être prêt à abandonner son programme d’armement nucléaire, un des domaines les plus mis en avant par le responsable nord-coréen Kim Jong-un, si Etats-Unis acceptaient de garantir la sécurité du pays.
« Nous ne pouvons pas tout révéler aux médias, mais nous avons des points de vue supplémentaires sur la Corée du Nord que nous transmettrons aux Etats-Unis lors de notre visite aux Etats-Unis », a ainsi déclaré à la presse le chef de la sécurité sud-coréenne Chung Eui-yong.
Chung Eui-yong et Suh Hoon, chef du Service national de renseignement, se rendront au Japon, en Russie et en Chine pour les informer des développements du dialogue.
Les Etats-Unis, qui ont intensifié cette semaine leurs sanctions à l’encontre Pyongyang suite au décès du frère du leader nord-coréen, Kim Jong-nam, ont déclaré qu’ils étaient prêts à discuter avec la Corée du Nord, mais seulement si elle s’engageait à la dénucléarisation.
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