Le président français Emmanuel Macron affirme avoir « la preuve » que le gouvernement syrien a attaqué la ville de Douma avec des armes chimiques le week-end dernier.
Il a dit qu’il déciderait « en temps voulu » s’il fallait frapper la Syrie.
De nombreux observateurs estiment que les Etats occidentaux se préparent à des frappes de missiles en réponse à l’attaque chimique présumée.
En Russie, principal allié militaire de la Syrie, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a appelé les gouvernements occidentaux à éviter « toute mesure qui pourrait conduire à une escalade des tensions ».
Le président américain Donald Trump, qui a déclaré ce mercredi 11 avril que les missiles « arrivaient », ce qui présage une attaque américaine imminente, même s’il n’a pas donné de date.
« Cela pourrait être très bientôt ou pas du tout », a précisé le président américain, qui a annulé un déplacement à l’étranger prévu afin de rester aux Etats-Unis aux côtés de son secrétaire à la Défense, et qui a sollicité le soutien des dirigeants des autres pays, y compris le Royaume-Uni et la France.
Emmanuel Macron a déclaré pour sa part que d’éventuelles frappes cibleraient les « capacités chimiques » du gouvernement syrien.
Le président français n’a pas révélé ses sources, déclarant : « Nous avons la preuve que la dernière semaine, des armes chimiques, du chlore au minimum, ont été utilisées par le régime de Bachar al-Assad ».
Interrogé lors d’une interview télévisée sur la question d’une éventuelle intervention française en Syrie, il a déclaré : « Nous aurons besoin de prendre des décisions en temps voulu, lorsque nous jugerons cela utile et efficace. »
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