De nouveaux pourparlers pour surmonter la crise politique en Italie – quatrième plus grande économie de l’UE – sont en cours.
Une crise politique qui menace la stabilité de la zone euro
Les marchés boursiers ont été touchés et les coûts de la dette de l’Italie ont augmenté, car aucun gouvernement n’a réussi à être formé trois mois après les élections.
Le Premier ministre désigné et technocrate Carlo Cottarelli a récemment rencontré le président en vue de former un gouvernement.
Néanmoins, il existe des rapports précisant qu’une élection anticipée pourrait être organisée, ou bien que deux partis populistes pourraient essayer à nouveau de former une administration.
Les médias italiens suggèrent que M. Cottarelli, ancien économiste du FMI, n’a pas réussi à obtenir le soutien des principaux partis politiques et n’a même pas pris la peine de prêter serment.
Le président Sergio Mattarella pourrait choisir de ne pas nommer un gouvernement provisoire et d’organiser des élections en juillet.
Ce dimanche 27 mai, les deux partis populistes italiens ont échoué à former un cabinet de coalition. Des informations non confirmées parues dans les médias italiens et sur l’agence de presse Reuters ont néanmoins suggéré qu’ils pourraient faire un autre essai.
La perspective de nouvelles élections et la possibilité pour les partis eurosceptiques de renforcer leur position ont frappé les marchés financiers et suscité des inquiétudes quant à la stabilité de la zone euro.
L’Italie est sans gouvernement depuis les élections de mars, car aucun groupe politique n’a réussi à former une majorité.
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