Facebook a confirmé l’existence d’un partenariat de partage de données avec des entreprises chinoises, dont Huawei.
Les accords donnaient aux entreprises chinoises un accès aux données des utilisateurs afin de les aider à construire des « expériences » sur Facebook via leurs propres terminaux.
Facebook a déclaré que toutes les données collectées restaient sur les téléphones des utilisateurs et non sur les serveurs.
La société Facebook est déjà sous surveillance sur la façon dont elle utilise les informations de ses membres.
Facebook a été bloqué en Chine depuis 2009, mais l’entreprise a essayé de trouver d’autres moyens d’accéder au marché potentiel massif des données personnelles.
« Des préoccupations légitimes »
Le New York Times a rapporté plus tôt cette semaine que Facebook avait permis à au moins 60 fabricants d’appareils d’accéder aux données des utilisateurs – ainsi qu’à celles de leurs amis sur Facebook – sans obtenir de consentement explicite et que les détails étaient stockés sur leurs propres serveurs.
Facebook rejette les allégations selon lesquelles une violation des engagements de confidentialité aurait été commise.
Le sénateur américain Mark Warner, qui siège au Comité du renseignement du Sénat aux Etats-Unis, a déclaré que Huawei était parmi les entreprises qui obtenaient un accès privilégié aux données de Facebook, ce qui soulève des « préoccupations légitimes ».
Ce mardi 5 juin, Facebook a répondu en affirmant que « beaucoup d’autres sociétés technologiques américaines ont travaillé avec eux [Huawei] et d’autres fabricants chinois pour intégrer leurs services sur ces téléphones ».
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