L’Arabie Saoudite aurait torturé et harcelé sexuellement des militants des droits humains, notamment plusieurs femmes, selon des groupes de défense des droits humains.
Deux ONG tirent la sonnette d’alarme
Des prisonniers de la prison Dhahban auraient été ainsi électrocutés et flagellés et selon les organisations, il s’agirait des militants et d’autres personnes mis en prison par des responsables saoudiens.
L’Arabie Saoudite a arrêté plusieurs militantes des droits des femmes au début de l’année et d’influents intellectuels ou religieux ont également été arrêtés.
Un responsable saoudien a déclaré au Wall Street Journal que le royaume « n’approuve pas, ne promeut ni n’autorise le recours à la torture ».
Amnesty International et Human Rights Watch ont publié ce mardi 20 novembre des déclarations détaillant cependant des allégations de torture à l’encontre de prisonniers détenus.
La déclaration de Human Rights Watch mentionne ainsi le fait que des détenus ont été électrocutés, victimes de coups de fouet, tandis qu’au moins trois femmes ont été forcées de se laisser « enlacer et d’embrasser de force » leurs interrogateurs.
Quand on commence à s’intéresser à ce qui se trame en Arabie Saoudite, c’est l’horreur et l’effroi qui prédominent. Les femmes sont des cibles de choix et au-delà, ce sont tous les êtres humains qui ne se plient pas à la folie saoudienne qui sont victimes des pires traitements. Certains préfèrent regarder ailleurs mais cela n’arrange en rien la situation – bien au contraire.