Les procureurs sud-africains ont émis un mandat d’arrêt contre l’ex-première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, pour son agression présumée sur un mannequin en 2017, a annoncé la police.
Cette décision intervient après qu’un tribunal eût annulé son immunité diplomatique en juillet.
Le gouvernement sud-africain a été critiqué pour avoir laissé Mme Mugabe quitter le pays après l’agression présumée.
Gabriella Engels a accusé Mme Mugabe de l’avoir violemment rouée de coups à l’aide une rallonge électrique dans une chambre d’hôtel à Johannesburg.
Mme Mugabe a déclaré à l’époque avoir agi en état de légitime défense après que le modèle « en état d’ébriété et dérangée » l’ait attaquée dans la pièce où vivaient ses deux fils.
Le porte-parole de la police, Vishnu Naidoo, a déclaré ce mercredi 19 décembre : « Je peux confirmer qu’un mandat d’arrêt à l’encontre de Grace Mugabe a été lancé jeudi dernier ».
Il a ajouté que la police cherchait à obtenir l’aide d’Interpol pour exécuter le mandat.
L’organisation AfriForum, qui a suivi l’affaire, s’est félicitée de l’émission du mandat d’arrêt.
« Il semble que justice sera rendue et nous sommes impatients de voir cette affaire aller de l’avant », a déclaré le directeur général d’AfriForum, Kallie Kriel, cité par un site internet sud-africain.
Laisser un commentaire