Le Zimbabwe a coupé Internet pour une durée indéterminée alors que la répression contre la hausse du prix de l’essence s’intensifiait.
Une violente répression
Le plus grand opérateur de téléphonie mobile du pays, Econet, a annoncé qu’il avait été condamné à couper ses services jusqu’à nouvel ordre.
L’accès à Facebook, WhatsApp et Twitter est bloqué par intermittence depuis le début des manifestations ce lundi 14 janvier.
Au moins trois personnes ont été tuées et 600 arrêtées.
L’ONU a appelé le gouvernement à mettre fin à « l’usage excessif de la force » par les représentants de l’ordre, notamment les tirs à balles réelles et les allégations de fouilles et de passages à tabac nocturnes effectués aléatoirement chez des particuliers.
« Les associations de médecins affirment que plus de 60 personnes ont été traitées à l’hôpital pour blessures par balle, ce n’est pas une façon de réagir à l’expression de griefs économiques de la part de la population », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole des droits de l’homme des Nations Unies, citée par l’agence de presse Reuters.
Le gouvernement a blâmé l’opposition et les groupes de défense des droits politiques pour ces manifestations.
Le président Emmerson Mnangagwa a déclaré que la hausse visait à remédier aux pénuries causées par une augmentation de la consommation de carburant et un commerce illégal « généralisé ».
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