Des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté, le weekend dernier, samedi 30 mars, à Gaza, pour marquer l’anniversaire du début des protestations hebdomadaires à la frontière avec Israël.
Les manifestants ont lancé des pierres et brûlé des pneus. Les Israéliens ont de leur côté envoyé des gaz lacrymogènes et des tirs réels. Au moins un manifestant est décédé, ont déclaré des responsables palestiniens.
Les manifestants exigent que les réfugiés palestiniens puissent retourner dans leurs maisons situées dans l’actuelle Israël.
Quelque 189 Palestiniens et un Israélien sont morts depuis décembre 2018, selon l’ONU.
Une enquête des Nations unies indique que les soldats israéliens pourraient avoir commis des crimes de guerre lors des manifestations – une accusation rejetée par Israël.
Cette journée de manifestations constituera un test sérieux du relatif apaisement entre Israël et le Hamas, le groupe islamiste qui dirige la bande de Gaza sous contrôle palestinien, a déclaré Yolande Knell de la BBC à Jérusalem.
Que s’est-il passé jusqu’à présent ?
Les Forces de défense israéliennes ont estimé le nombre de manifestants à environ 40 000.
Les FDI ont déclaré que des engins explosifs avaient été lancés par-dessus la barrière de sécurité et que les forces israéliennes avaient réagi par des « moyens de dispersion anti-émeute » et des balles réelles.
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