Carles Puigdemont, ancien dirigeant indépendantiste de la Catalogne, pourra se présenter à l’élection au Parlement européen ce mois-ci, a statué un tribunal de Madrid.
La décision s’applique également à deux autres politiciens séparatistes catalans – Toni Comín et Clara Ponsatí.
Tous trois ont fui l’Espagne en 2017, lorsque Madrid a agi pour faire échouer le référendum sur l’indépendance de la Catalogne et les a poursuivis en justice.
Mme Ponsatí réside actuellement en Écosse ; les autres en Belgique. L’Espagne les accuse de « rébellion » et d’abus de fonds publics.
Le mois dernier, la commission électorale centrale espagnole, la JEC, avait interdit à ces trois personnes de participer au vote, affirmant qu’elles ne résidaient pas en Espagne.
La décision de la JEC faisait suite à une plainte de deux partis espagnols opposés à l’indépendance de la Catalogne : le Parti populaire conservateur (PP) et le Ciudadanos, favorable aux entreprises.
Toutefois, le JEC a également admis que l’accusation de « rébellion » ne figurait pas dans la loi électorale parmi les raisons pouvant justifier l’exclusion d’un candidat aux élections européennes.
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