Le ministère américain de l’Energie mise son industrie du gaz naturel

Le ministère américain de l’Energie mise son industrie du gaz naturel

Les responsables américains de l’énergie misent sur l’industrie du gaz naturel, l’appelant même « gaz de la liberté » dans un communiqué annonçant une augmentation des exportations.

Le département américain de l’Énergie a déclaré que l’extension d’une installation au Texas signifiait que davantage de « gaz de la liberté » américain pourraient être produit et exporté dans le monde.

L’installation, basée à Quintana, produit du gaz naturel liquéfié (GNL).

Cette décision indique clairement l’engagement des États-Unis à promouvoir les énergies propres, indique le communiqué.

Ce changement de politique intervient alors que l’administration de Donald Trump a régulièrement tenté, depuis son arrivée au pouvoir, de faire reculer la législation sur le changement climatique présentée par Barack Obama, qui visait notamment les émissions des véhicules.

Peu de temps après son entrée en fonction, M. Trump a annoncé que les États-Unis se retireraient de l’accord de Paris sur les changements climatiques de 2015, déclarant qu’il souhaitait négocier un nouvel accord « équitable » qui ne désavantagerait pas les entreprises et les travailleurs américains.

Cette initiative a été décriée par les scientifiques et les militants du changement climatique et Donald Trump avait été accusé d’entraver les efforts mondiaux visant à réduire les émissions de carbone.

L’agrandissement annoncé des installations de Quintana Island entraînera la création de quelque 3 000 nouveaux emplois dans la région, selon le communiqué du ministère de l’Énergie.

« L’augmentation de la capacité d’exportation du projet GNL Freeport est essentielle pour répandre le gaz de la liberté à travers le monde en offrant aux alliés des États-Unis une source d’énergie propre, abordable et diversifiée », a déclaré Mark Menezes, sous-secrétaire américain à l’Energie.

Le terme « gaz de la liberté » évoque le terme de « frites de la liberté », ou « freedom fries », inventé aux États-Unis en 2003 comme alternative aux « French fries », les frites découpées à la française que servent les restaurants Mc Donald’s, à la suite de l’opposition de la France à l’invasion de l’Irak par les États-Unis.

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