Un nombre croissant de pays prennent position et exigent que les pays récupèrent leurs déchets.
Déchets contaminés
De nombreux pays riches envoient leurs déchets recyclables à l’étranger, vers des pays où les frais de traitement sont bon marché. Ces exportations les aident à atteindre les objectifs en matière de recyclage et allègent les décharges nationales.
Pour les pays en développement qui reçoivent les ordures, c’est une source de revenus précieuse.
Mais le plastique et les déchets contaminés qui ne peuvent être recyclés sont souvent mélangés et terminent leur route dans des centres de traitement illégaux.
L’Union européenne est le plus grand exportateur de déchets plastiques et les États-Unis sont en tête de liste au rang des principaux pays exportateurs de déchets.
Mais seule une infime fraction de tous les plastiques produits jusque ici a été recyclée.
Souvent, les matériaux qui ne peuvent pas être recyclés finissent par être brûlés illégalement, jetés dans des décharges ou des cours d’eau, créant ainsi des risques pour l’environnement et la santé publique.
Les inquiétudes suscitées par la réception de tels déchets ont obligé les pays sous-traitant à agir.
Les Philippines viennent ainsi de renvoyer au Canada des tonnes de déchets qui auraient été étiquetés à tort comme des matières plastiques recyclées en 2013 et 2014.
Ce mois-ci, la Malaisie a également renvoyé cinq conteneurs de déchets plastiques en Espagne après que ceux-ci eurent été contaminés.
Selon la Malaisie, près de 3 000 tonnes d’ordures seront bientôt retournées au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Japon, en Chine, au Canada, en Australie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Arabie saoudite, à Singapour, au Bangladesh, en Norvège et en France.
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