De nombreuses personnes sont descendues dans les rues au Soudan pour manifester contre le régime militaire, faisant état de morts et de blessés.
Selon l’agence de presse officielle, sept personnes sont décédées et 181 blessées, citant le ministère de la Santé.
Les médecins du Comité central du Soudan, favorables à l’opposition, ont annoncé la mort d’au moins cinq manifestants.
Le Soudan est dans la tourmente depuis que l’armée a renversé le président Omar al-Bashir en avril dernier.
Sa chute a provoqué un soulèvement populaire. M. Bashir avait pris le pouvoir par un coup d’Etat le 30 juin 1989.
La manifestation de dimanche a été la plus importante depuis que des dizaines de personnes ont été tuées lors de la répression contre les militants pro-démocrates le 3 juin dernier.
Des dizaines de milliers de personnes ont défié la forte présence de troupes pour exiger que le conseil militaire au pouvoir passe le pouvoir à une administration dirigée par des civils.
Selon le Comité central des médecins soudanais, quatre personnes ont été tuées dans une ville de la périphérie de Khartoum, Omdurman, tandis qu’un manifestant est décédé des suites d’une balle dans la poitrine à Atbara.
« Plusieurs personnes ont été grièvement blessées par les balles des milices du conseil militaire dans les hôpitaux de la capitale et des provinces », a ajouté le Comité.
Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants près du palais présidentiel et de trois autres districts de Khartoum, a rapporté l’AFP.
Des gaz lacrymogènes ont également été lancés à Omdurman et dans la ville de Gadaref, dans l’est du pays.
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