Le Japon retirera la Corée du Sud de sa liste de partenaires commerciaux de confiance, approfondissant encore un peu plus le conflit entre les deux pays.
Séoul parle de représailles
La décision de rayer la Corée du Sud de sa soi-disant « liste blanche » impose de nouvelles restrictions commerciales au pays.
Le président sud-coréen Moon Jae-in a condamné ce vendredi 2 août l’acte « égoïste » de Tokyo et a menacé de représailles.
Le créneau commercial, qui inclut des restrictions sur les fournitures technologiques, a suscité des craintes quant aux risques pour le secteur électronique mondial.
L’escalade du conflit a été alimentée par les tensions diplomatiques autour de l’indemnisation des travailleurs en temps de guerre.
Le Japon a déclaré que les mesures reposaient sur des préoccupations de sécurité nationale et visaient également le contrôle inadéquat des exportations à Séoul.
Lors d’une réunion télévisée du gouvernement, M. Moon a déclaré que « l’acte égoïste de Tokyo infligera des dommages considérables à l’économie mondiale en perturbant les chaînes d’approvisionnement mondiales ».
« La responsabilité de ce qui va se passer ensuite incombe également au gouvernement japonais.
« Bien que le Japon soit un moteur économique, s’il devait nuire à notre économie, nous avons également des contre-mesures à appliquer en nature », a déclaré le président sud-coréen.
Le Parti démocrate au pouvoir en Corée du Sud a également qualifié cette initiative de « déclaration générale de guerre économique ».
La décision de priver Séoul de son statut commercial privilégié intervient un mois après que le Japon ait resserré les règles régissant l’exportation de matériaux essentiels pour les fabricants de technologies sud-coréens.
Ces restrictions, imposées aux produits nécessaires à la fabrication des panneaux d’affichage et des puces de mémoire, inquiètent Séoul des risques qui pèsent sur son économie déjà en déclin.
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