La Libye ferme des centres de détention jugés « inhumains » pour migrants

La Libye ferme des centres de détention jugés « inhumains » pour migrants

La Libye prévoit de fermer trois de ses plus grands centres de détention pour migrants, a annoncé le ministre de l’Intérieur du pays, Fathi Bashagha.

Les centres en question sont à Misrata, Tajoura et Khoms.

Les organisations qui surveillent la situation en Libye craignent que ces fermetures ne conduisent à une surpopulation accrue dans les centres restants.

Ils craignent également que de nombreux migrants ne soient laissés aux mains de trafiquants.

Le mois dernier, l’ONU a appelé au démantèlement de tous les centres de détention pour réfugiés en Libye, affirmant que ces installations n’étaient pas adaptées au logement des migrants.

Les détenus de divers centres ont affirmé subir une torture quotidienne, des viols, de la malnutrition et la propagation de maladies telles que la tuberculose en raison des conditions de détention.

Le groupe de campagne Amnesty International a qualifié les conditions de « conditions épouvantables » et « inhumaines ».

« Ces centres de détention, au moins certains d’entre eux, travaillent sur un modèle économique impliquant des passeurs, des trafiquants, parfois même du travail forcé », a déclaré à la BBC le responsable de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés en Libye, Jean-Paul Cavalieri.

De nombreux migrants africains espérant atteindre l’Europe ont été vendus sur les marchés d’esclaves en Libye, souvent en tant qu’esclaves sexuels ou travailleurs de la construction.

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