Le président des États-Unis, Donald Trump, s’est dit disposé à rencontrer le président iranien, Hassan Rohani, dans de bonnes circonstances.
Cette déclaration intervient après la visite brève et imprévue du ministre des Affaires étrangères iranien au sommet du G7 en France ce dimanche 25 août.
Les relations entre l’Iran et les États-Unis se sont détériorées depuis que Washington s’est retiré d’un accord de 2015 visant à limiter les activités nucléaires de l’Iran l’an dernier.
Cependant, lundi, M. Trump a déclaré qu’il avait de « bonnes impressions » sur la perspective d’un nouvel accord nucléaire avec l’Iran.
« L’Iran n’est pas le même pays que c’était il y a deux ans et demi lorsque je suis entré en fonction », a-t-il déclaré à la presse lors d’une conférence de presse conjointe du G7 avec le dirigeant français Emmanuel Macron.
« Je crois vraiment que l’Iran peut être une grande nation … mais ils ne peuvent pas avoir d’armes nucléaires », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il fallait être que tout le monde soit « bon joueur » avant d’accepter une réunion.
Plus tôt lundi, M. Rohani s’est dit prêt à rencontrer n’importe qui s’il estimait que cela profiterait à l’Iran.
« Si je suis sûr que participer à une session ou avoir une réunion avec quelqu’un aidera à développer mon pays et à résoudre les problèmes de la population, je n’hésiterai pas à le faire », a-t-il déclaré.
D’autres parties à l’accord – le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Russie et la Chine – cherchent depuis le début de la crise diplomatique à sauver l’accord sur le nucléaire iranien.
Dimanche dernier, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré qu’il avait eu des discussions « constructives » avec son homologue français et M. Macron, en marge des négociations du G7 à Biarritz.
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