Changement climatique : une nation insulaire engagée dans une « lutte à mort »

Changement climatique : une nation insulaire engagée dans une « lutte à mort »

La présidente d’une nation insulaire sur la ligne de front du changement climatique a déclaré qu’elle se trouvait dans un « combat à mort » après que des vagues aient inondé la capitale.

La semaine dernière, Majuro, la capitale des Îles Marshall, a été balayée par une houle d’une moyenne de 5 m.

Mais la présidente Hilda Heine a déclaré que la nation du Pacifique luttait contre les marées montantes avant même le désastre de la semaine dernière.

Les dirigeants politiques et les diplomates du climat sont actuellement à Madrid pour deux semaines de discussions dans un climat de crise grandissant.

Cette nouvelle conférence des parties, ou COP25, devait se tenir au Chili, mais a été annulée par le gouvernement en raison de plusieurs semaines de troubles civils.

L’Espagne est ensuite intervenue pour accueillir l’événement, qui réunira 29 000 participants au cours de deux semaines de pourparlers.

La température moyenne à la surface de la planète augmente rapidement, car les activités humaines dégagent des gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone (CO2). Ces gaz emprisonnent la chaleur dans l’atmosphère, un peu comme la verrière d’une serre.

Lors de la réunion, Mme Heine a déclaré au sujet de la montée du niveau de la mer, conséquence de la fonte de la banquise : « C’est un combat à mort pour tous ceux qui ne sont pas disposés à fuir. En tant que nation, nous refusons de fuir. Mais nous refusons également de mourir. »

Mme Heine n’est pas la seule à penser que les petites nations comme les Îles Marshall font face à une menace existentielle imminente. Lors du sommet de Madrid, l’ambassadrice Lois Young, de l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS), qui représente les pays côtiers de faible altitude et les petits pays insulaires, a lancé un défi aux grands pollueurs de la planète.

« Nous sommes déçus par l’action inadéquate des pays développés et indignés par la tergiversation et le retrait de l’Accord de Paris de l’un des plus gros pollueurs », a-t-elle déclaré, faisant référence aux États-Unis.

« En pleine urgence climatique, le recul et l’inaction reviennent à sanctionner l’écocide. Ils témoignent d’un profond échec à honorer l’engagement mondial collectif en faveur de la protection des plus vulnérables.

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