La dirigeante de Huawei, Meng Wanzhou, face à une audience d’extradition

La dirigeante de Huawei, Meng Wanzhou, face à une audience d’extradition

Les audiences officielles d’extradition pour une dirigeante chinoise de Huawei qui a été arrêtée au Canada il y a plus d’un an ont commencé cette semaine.

Meng Wanzhou a été détenu fin 2018 au Canada pour suspicion de fraude et violation des sanctions américaines contre l’Iran.

Les États-Unis veulent que Mme Meng soit jugée pour des accusations notamment de fraude liées à la violation présumée des sanctions contre l’Iran.

L’affaire est surveillée pour ses éventuelles répercussions sur les relations entre la Chine, les États-Unis et le Canada.

Les audiences de cette semaine se dérouleront du 20 au 24 janvier devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique à Vancouver et porteront sur la prochaine étape du processus d’extradition, connue sous le nom de motion de double incrimination.

Cela signifie que le tribunal entend des arguments liés à la question de savoir si le crime dont Mme Meng est accusée par les États-Unis serait également considéré comme un crime au Canada.

Le juge doit être convaincu qu’il satisfait au critère clé de la double incrimination avant d’accepter l’extradition.

Les avocats de l’exécutif de 47 ans devraient faire valoir qu’elle ne peut pas être livrée aux États-Unis parce que les accusations portées contre elle ne répondent pas à cette norme.

Les avocats du ministère canadien de la Justice soutiendront que son infraction est un crime dans les deux pays, ce qui signifie qu’elle peut être extradée.

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