Suite à sa condamnation pour meurtre, l’ancien athlète paralympique avait sollicité sa remise en liberté avant une prochaine audience, au cours de laquelle il devrait connaître sa peine.
Oscar Pistorius a été libéré sous caution, cette dernière étant fixée à 10 000 rands, soit 620 euros, a indiqué le juge Aubrey Lewabaà la Haute Cour de Pretoria. Cette libération est cependant soumise à plusieurs conditions, dont une assignation à résidence (celle de son oncle à Pretoria, Ndlr.), avec des sorties qui ne pourront se faire qu’entre 7 heures et midi dans un rayon de 20 km aux alentours de son domicile. Il sera également sous surveillance électronique, a expliqué le juge, précisant que Pistorius avait prouvé, en se présentant à son audience, qu’il « n’y avait pas de risque de fuite ». La prochaine audience est quant à elle fixée au 16 avril 2016.
Pistorius, 29 ans, était déjà assigné à résidence chez son oncle, une situation qui découle de sa condamnation en première instance pour l’homicide involontaire de son ex-petite amie, Reeva Steenkamp, mannequin et vedette de télévision. Cette condamnation pour «meurtre» en appel rend désormais l’ancien athlète paralympique passible d’une peine allant de 15 ans à la perpétuité. Une prochaine audience prévue début 2016 devrait le préciser, la condamnation et la peine étant toujours différées en Afrique du Sud.
Il va contester devant la Cour constitutionnelle
Considéré désormais comme un meurtrier aux yeux de la loi, Pistorius devait nécessairement faire une demande de mise en liberté sous caution s’il voulait ne pas attendre en prison le temps que la justice se prononce sur sa peine.
En appel, le juge Eric Leach a fait état des erreurs « fondamentales » commises par le juge en première instance, indiquant que Pistorius savait pertinemment qu’il pouvait donner la mort en tirant quatre balles de gros calibres à hauteur d’homme au travers de la porte d’un étroit cabinet de toilette.
De son côté, le sportif, ruiné à la longue par cette interminable procédure judiciaire, a fait savoir, par la voix de son avocat Barry Roux, qu’il allait contester cette condamnation pour meurtre devant la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud.
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