Médecins sans frontières a parlé de « Bain de sang », ce vendredi, à propos de l’offensive à Alep menée conjointement par Damas et Moscou, appelant à y mettre un terme.
La deuxième ville du pays est reprise peu à peu par les forces du régime aux rebelles, grâce notamment à l’appui des frappes aériennes russes.
Le correspondant de l’AFP dans l’est d’Alep a indiqué qu’il avait constaté que les frappes s’étaient dorénavant orientées vers les zones où des affrontements ont lieu, cessant donc de toucher l’ensemble des quartiers résidentiels.
L’armée du régime n’a qu’un seul objectif : reprendre le contrôle sur la totalité de la ville, scindée en plusieurs secteurs, une zone contrôlée par le régime dans l’Ouest et plusieurs quartiers rebelles dans l’Est. Ces derniers sont d’ailleurs attaqués régulièrement depuis deux mois.
Cette percée de l’armée du régime intervient au moment même où Washington et Moscou s’écharpent sur la question syrienne. Selon l’ONU, la situation a Alep est la plus grave catastrophe humanitaire qu’à connu la Syrie jusqu’à présent.
Moscou et Washington au bord d’une rupture
Entre les Etats-Unis et la Russie existe toujours le même point de désaccord : la différenciation entre rebelles modérés et ultra-radicaux. Pour Moscou par exemple, Washington « protège » les djihadistes du Front Fateh al-Cham, qui est une ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie.
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