Le président américain a validé ce mercredi 2 août la promulgation de nouvelles sanctions économiques à l’encontre de Moscou, souhaitées par le Congrès américain, prenant en parallèle ses distances face à ce texte qui met à mal son désir de rapprochement avec la Russie.
De nouvelles sanctions économiques visant Moscou, Téhéran et Pyongyang
Moscou, qui n’avait pas attendu la promulgation par le président de ces sanctions pour mener sa riposte, a fustigé la mise en place d’une nouvelle mesure dangereuse menaçant la stabilité mondiale. De son côté, la Russie envisage de mettre en place des mesures de rétorsion.
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a estimé que l’exécutif américain avait cédé « de manière humiliante » aux exigences du Congrès.
Le secteur énergétique russe est notamment visé par ces sanctions, décidées afin de condamner la présumée ingérence russe dans les élections américaines de 2016, ainsi que le rôle tenu par la Russie dans l’annexion de la Crimée et son attitude face à l’Ukraine. L’Iran et la Corée du Nord sont également frappés par les sanctions.
La Maison Blanche avait avant de valider ce texte émis de nombreuses réserves, mais les élus américains ont adopté avec une majorité écrasante ces nouvelles sanctions, obligeant presque Donald Trump à ne pas y opposer son droit de veto, qui n’aurait de toutes manières pas tenu bien longtemps, le Congrès ayant été quasi-unanime dans ce dossier.
Laisser un commentaire