Une coalition internationale se forme contre les jihadistes de l’Etat islamique

Une coalition internationale se forme contre les djihadistes de l’Etat islamique.

Ce lundi se sont réunis au quai d’Orsay, à l’initiative de François Hollande, les représentants de la quarantaine de pays ayant décidé de lutter contre l’Etat islamique – dont de nombreux pays européens, les Etats Unis, l’Australie mais aussi une dizaine de pays du Golfe. La coalition compte dans ses rangs l’Arabie saoudite, un élément clé par sa taille, son poids économique mais aussi en tant que pays sunnite de première importance.

Tous ne participeraient pas directement aux opérations militaires, mais chacun à sa façon s’est engagé dans cette opération internationale (diplomatie, assistance logistique, renseignement, lutte contre le recrutement et les réseaux financiers).

Samedi soir, une vidéo mise en ligne par l’organisation terroriste a révélé la mort David Haines, un travailleur humanitaire écossais. Le Royaume Uni – où l’opinion publique est plutôt défavorable à une intervention après l’envoi de troupes en Irak en 2004 – semble s’orienter vers un rôle militaire au sein de cette coalition. Le premier ministre David Cameron a fermement condamné l’État islamique, qualifié « d’incarnation du mal », tout en se gardant de s’engager de façon concrète.

Sur RFI ce matin, le président irakien Fouad Massoum a insisté sur l’urgence du besoin d’un soutien aérien international, tout en rappelant que la menace que fait peser l’Etat islamique ne concerne pas seulement son pays. Il a néanmoins tenu a préciser qu’aucune intervention militaire au sol ne serait nécessaire sur le territoire irakien.

La situation est plus compliquée en ce qui concerne la Syrie, pays dans lequel le Califat est partiellement implanté. Si la stratégie de la coalition a été accueillie favorablement par l’opposition syrienne, le régime de  Bachar el-Assad  ainsi que l’Iran – tout les deux jugés persona non grata lors de la conférence de ce matin – se sont opposés à une intervention militaire sur le territoire syrien.

La Russie a considéré que sans l’aval de l’ONU, toute opération en Syrie serait une « violation grossière » du droit international. Elle s’est jusqu’à présent opposée à toute résolution concernant ce pays.

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