Les parties en guerre au Yémen se sont entendues au sujet d’un échange de prisonniers, en vue d’un renforcement des perspectives de négociations pour la paix qui ont actuellement lieu en Suisse, selon les déclarations des deux camps opposés.
Représentant le groupe Résistance du Sud, allié au président Abd-Rabbou Mansour Hadi, Abdel-Hakim al Hasani a indiqué que 360 rebelles chiites houthis emprisonnés à Aden seraient libérés en contrepartie de l’échange de 265 combattants du Sud.
Une médiation tribale serait à la base de cet accord, ce dernier étant un pas essentiel vers plus de confiance entre les deux camps, en vue d’une poursuite saine des négociations qui ont démarré cette semaine en Suisse.
Basé à Sanaa, un chef de l’administration pénitentiaire a confirmé ce mercredi que les prisonniers capturés dans le Sud avaient été acheminés vers la zone où ont eu lieu les échanges. Sanaa est contrôlée depuis 2014 par les miliciens chiites houthis.
Un autre mesure de confiance en vue de renforcer la solidité des négociations est entrée en vigueur mardi à la mi-journée : il s’agit d’une trêve qui semble globalement tenue, même si les deux camps se sont accusé mutuellement de l’avoir violée.
En effet, les rebelles chiites houthis du Yémen et leurs alliés ont accusé ce mercredi la coalition militaire conduite par l’Arabie Saoudite d’une dangereuse « escalade », que ce soit sur terre, dans les airs ou sur mer, notamment dans les régions de Hodaïda et Taëz.
Dans l’autre camp, le site d’information sananew.net, dirigé par les pro-Hadi, a rapporté que des bombardements avaient été menés par les Houthis dans la région de Taëz, avec au bilan huit mortset une vingtaine de blessés.
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