Les citoyens helvètes sont invités, ce dimanche, à se prononcer sur l’introduction d’un revenu minimum, qui pourrait être versé sous forme d’une allocation, dans la Constitution. Un concept déjà testé dans d’autres pays, mais pas en France.
Ce vote est issu à l’origine d’une initiative populaire, un système qui permet à un citoyen suisse de soumettre n‘importe quelle proposition à référendum, dès lors que celle-ci recueille 100 000 signatures.
L’idée d’un revenu de base inconditionnel (RBI) a été portée depuis le départ par un groupement citoyen revendiquant une totale indépendance vis-à-vis des partis politiques. Et elle a fait son chemin, récoltant près de 126 000 signatures.
Une utopie tentante
Cette allocation serait une « rente mensuelle suffisante pour vivre », versée individuellement à chaque citoyen, de sa naissance à sa mort, avec des sommes hypothétiques de 2 500 francs suisses par adulte (2 260 euros) et 625 francs suisses (565 euros) par enfant.
Il reste encore à préciser si cette nouvelle allocation viendrait s’ajouter aux précédentes ou bien s’y substituer. Pour l’heure, seul le principe de la mise en place d’un tel revenu est soumis au vote des électeurs.
D’après les sondages de l’institut gfs.bern, 71% des personnes interrogées y sont opposées, il se pourrait ce RBI suisse reste une utopie.
Laisser un commentaire